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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 22:04

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Sans commentaire... pour l'instant

autre que cette chanson

 

 

Partir Ensemble / Salomé Leclerc / 2012 / Sous les Arbres

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 22:25

Symbole 

J'ai pensé à Toi qui est partie

Alors que j'apprennais à te connaître et à t'apprécier

Alors que je découvrais qui tu étais et comprenais mieux ce que tu avais transmis

Expressions, rires, envies, réflexes, savoirs, sagesse, expériences...

J'ai pensé souvent à toi et au mal qui te rongeait

quand Pandorryana m'interrogeait sur lui, ses signes et ses symptômes

et ce qu'il fallait penser ou pas et traduire ou pas et que je voyais le fantôme et le souvenir que tu allais devenir 

Rose tu as été courageuse, stoïque, marque de fabrique et d'une certaine éthique

Tes cellules t'ont dévorée comme tant d'autres

Je n'ai guère eu le temps... de te dire, de t'expliquer...

Quoi d'ailleurs que tu ne saches et que tu aies connu avant et mieux que moi...

Rose tu étais la maman de Pandorryana

Tu reposes maintenant auprès de tes parents

Et dans cette terre fière et particulière qui porte les marques

d'un passé, d'une langue et d'une culture de frontières

qui me deviennent à chaque voyage un peu plus familiers...

 

Tes pensées se sont tues et tu as emporté ton mystère

dont tes filles témoignent et qu'elles éclairent parfois.

 

Pandorryana et Lilly veilleront et me parleront de toi

avec parfois le timbre de ta voix

 

J'avais des choses à te dire

Mais tu les sais et tu les as entendues.

 

Je t'embrasse.

 

Actu précédente : Petite Allégorie du Monde

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 22:46

,Chatons misère

 

Il y a quelques années, tôt, un matin, dans la vieille ville encore endormie d'une grande cité de contrastes et fruit démesuré de courants contraires, pas si loin d'ici, entre spendeur et pauvreté, passé et modernité et immuable humanité ;

pourquoi ces pensées et cette photo?

Allez savoir, encore un témoignage, ô combien partial de notre temps.

 

Actu précédente : Salades en Balades ou Cauchemar Gastéropode

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 22:33

Cauchemar GastéropodeVous n'êtes pas sans avoir noté

Qu'il pleut un peu plus que de saison

En nos jardins et sur nos maisons

Comme ça soir et matin

Et souvent et sans raison ;

Tout pousse et verdit

Mais si mes laitues naissent,

Elles trépassent aussi

D'un ogre appétit

De gastéropodes

De toutes tailles et toutes engeances,

Mais surtout voraces nues et grasses limaces

Et gros escargots rapaces

 Portant coquilles lisses.

Bref de salades

Que nous vîmes croître avec envie

Nous ne consommâmes guère

Précédés que nous fûmes

par ces gluantes bestioles

Qui prolifèrent ici à l'envi

Et qui manifestement en raffolent

Aussi.

 

Actus précédente : Bienvenue Hermès & suivante : Petite Allégorie du Monde

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 21:50

Hermès au carré

Deux mois ;

juste sevré ;

très propre ;

arrivée d'un petit félin dans nos murs ;

le manque de Couc ?

Besoin de jeunesse ?

Parfum et chaleur vivants du passé.

Pandorryana n'est pas enchantée...

Gare à toi petit !

Que ton éducation soit parfaite et ton caractère à l'égal de tes mines.

Mais tu sauras te faire aimer.

Pépiteau n'est pas ravi non plus mais il n'y a là qu'antériorité et territorialité.

En route pour de nouvelles aventures félines et humaines.

 

Hermès

 

Actus précédente : Alizés Nouveaux et Anniversaires & suivante : Salades en Balades ou Cauchemar Gastéropode

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 22:43

 

TartaneDe nouveau un très gros trou d’air dans la vie de ce blog ; 106 jours sans mot ni image ni rien de déposé au regard et au hasard de la toile. Un record ! Quelle importance ?
Finalement et de nouveau ce blog a-t-il encore un sens ? Je veux dire « Y a-t-il une raison de l’encore alimenter ? ». Ai-je tout dit ? Qui soit livrable ainsi à tous ? Ma blogothérapie est-elle finie ?
Interrogation certes mais surtout constatation : ni le temps, ni l’envie, ni le besoin d’y poster quoi que ce soit… jusqu’à maintenant ! Fini ? Sens ? A vous de juger quoique cette lettre soit une réponse.
Ces dernières semaines j’ai parcouru quelques milliers de kilomètres et remonté le temps au gré des alizés et de vents ni bons ni mauvais, parfois forts turbulents et non alizés ceux-là, et le plus souvent doux et apaisants ou insignifiants. Entre averses, palmiers, balisiers, chaleur tropicale et inhabituelle fraîcheur catalane, au bord de la mer, au sein des vignobles, au pied d’un volcan, à la cime des palmiers, au centre du monde, j’ai jonglé d’agendas en calendriers, de rendez-vous en rencontres, avec joies, intérêt, agacements, retards, rebonds, incertitudes, actions productives, décisions reportées, immobilisme, souvenirs, impuissance, satisfaction, brumes et lumières, poussières, gravats, ciment, herbes et insectes.
J’ai peu compté mes heures au labeur, pour moi, pour toi, pour d’autres, quelques-uns ou tous et je sens peser sur Mélusine et Pandorryana le poids de mes absences dans des mots ou des expressions, et sur moi la fatigue qui m’a assailli et que j’ai du mal à évacuer.
Dans ta chaleur je me suis beaucoup ressourcé et de tes douceurs je me suis émerveillé encore et toujours ce mois passé ; tout autant nos mondes et nos pensées furent parfois difficiles à concilier et mes silences ou mes paroles ont achoppé à tes mots ou tes idées.
Par deux fois, j’ai délégué mon vote à Océane, loin de mon bureau de vote.
De président nous avons changé ; suite plutôt logique de la chronique annoncée d’un changement tranquille, profond et visionnaire ou d'un leurre rose fraise synthétique et gélatineux caramel ; c’est selon ; moite-moite ; encore un petit mois de discours et de promesses et un nouveau round commencera pour notre nation qui se cherche et s’inquiète entre rage et mollesse, crainte et utopie, nombrilisme et râlements bien gaulois qui font sourire ou agacent nombre de nos voisins, dont une grande part nous envient cependant toujours.
Le 20 mai fut anniversaire, virtuel ou réel d’un 20 mai 2009 ; 3 ans ; hasard ou destinée ; Georges mourut quand Christine fêta son dernier anniversaire et ce jour qui généra pour toi cette fin singulière et cruelle scande désormais une date qui n’a pour moi qu'une saveur passée aux couleurs pastel tout aussi cruelles. Quelle étonnante coïncidence qui marqua nos destins croisés et nous unis lors… Tu l’as dit. En effet. Pensées, vous tournez et oscillez… La fatigue, les kilomètres, les incertitudes. Je n’ai pas tout dit. Rien n’est fini. Le temps s’enfuit. La pluie se calme.
L’arrivée sur Fort-de-France fut magique ; le soleil jouait sur les nuages ; les verts et les bleus rivalisaient de nuances et d'intensité ; le temps n’existait pas ; j’étais là parmi ces touristes impatients d’en avoir pour leur argent et vous étiez ailleurs. L'interlude fut bref mais intense, professionnel et mémoriel.
Tu reviens demain. Je te tiendrai la main. Je caresserai tes seins. Je m'enivrerai de ton parfum.
Tel est le présent dessein. Une vie d'instants mouvants, de passés déchirés, d'avenirs à bâtir...

 

Actus précédentes : Tournent Les Pages et Gambade Truffe & suivantes : Bienvenue Hermès

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:48

Truffe au BainLe grand livre de ta vie de chien s’est refermé samedi par notre volonté. Une menue véto brune, très professionnelle, très sobre et très concentrée a accédé à notre demande de faire cesser ta déchéance après avoir constaté que tes forces te lâchaient et que le désordre te gagnait. Elle t’a en quelques gestes précis et doux apporté le repos par deux injections calibrées. Tu as tiré ta révérence en douceur d’une mort rapide et sereine qui contrastait avec les efforts que tu avais déployés ces dernières semaines pour te lever, t’orienter et respirer. La peine que tu nous faisais à Mélusine et moi depuis quelques mois et qui fut épargnée à ta maîtresse a trouvé un certain réconfort à cette fin honorable que beaucoup en moult temps et lieux t’auraient enviée. Quand de battre ton cœur a cessé et que le sommeil tu as trouvé, le passé de Pandorryana a bouillonné en grosses bulles qui ont éclaboussé son présent devant la table d’examen grise de ce cabinet qui m'est désormais familier et marqué de deux pertes de petits compagnons poilus chers à nos âmes. Pandorryana a revécu bien des années de son passé, de ses enfants petits et ados qui t’avaient réclamée et adoptée caressant tes boucles noires, épaisses et salées de fils d'argent depuis lors et qui donnaient tant de charme à tes sourcils. Pandorryana a revu des lieux et des hommes qui firent son passé ; des moments sereins et joyeux ou plus lourds et terribles que tu avais accompagnés de ta vie de bon chien infatigable, affectueux, intelligent et joueur ou manqué de façon tout aussi marquante pour elle. Bien plus sage et moins terrible que la Zaza adorée de Thomas Fersen, tu en partageais parfois l’haleine redoutable en dépit de tes manières manifestement bien plus policées que cette dernière. Bien malgré toi tu as ravivé nos expériences encore fraîches de la déchéance physique qui accompagne souvent la maladie et la vieillesse et précède la mort et que nous avons fort bien côtoyée ces dernières années. Ta respiration encombrée et la recherche de ton souffle de chien étaient tellement similaires à celles de Christine la semaine qui précéda sa mort. Les mêmes causes produisent les mêmes symptômes chez les mammifères, qu’ils soient humains, canins, félins ou d'autres trucs en 'in'. Elle et toi souffrirent cela sans plainte ni rébellion. Truffe, tu fus un pont et un lien fort entre Pandorryana et beaucoup d’humains, Georges ô combien et puis moi et Mélusine plus récemment, plus modestement, mais tout aussi sûrement. Il y aurait tant à dire que j’ignore ou qui m’a été rapporté. Animal de compagnie. Chien. Je t’aimais bien moi qui suis tellement et terriblement plus félin... Les remous et les tourbillons de ta mort et de celles de nos disparus perdurent et perdureront. Une nouvelle page est tournée après les adieux que tu fis à tous qui t’aimaient et te revirent à la Noël en ta région natale, fatiguée et désorientée mais encore avec bon appétit. Un livre est refermé. Un autre s'ouvre, aux pages blanches, avec juste les traces d'un guide-ligne, à moins que ce soit simplement le nouveau tome du même roman, le tome du futur qui est devant nous. C’est ainsi. Sans toi Truffe. Gambade et rejoins la terre et l'éther des justes et des aimés.

 

Actu précédente : L'en-Nous Vaut ou Pas ? & suivante : Alizés Nouveaux et Anniversaires

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 22:41

La casa del gatoL’an nouveau est là depuis quelques jours : passage en douceur sur fond de morosité, relents de banqueroute et sons de fin du monde… L’Euro zéro ; la ceinture serrée ; les partis et les programmes, pourris ou creux ; les parties… fines ! Morale. Rigueur. Raison. Travail. Chômage. Pouvoir… d’achat, du pacha, du rachat, de Natacha, du crachat… M’enfin ! C’est décousu et pas bien gai tout ça ! Pensez-vous, tout va bien puisqu’il fait doux et qu’il a fait chaud. Rigueurs de l’hiver que nenni ; rigueur tout court, nous assène-t-on à l’envi, en couleurs, en gris, en leitmotiv lancinant… Occident, argent, lobotomie, Turquie ; il y a sûrement une application pour tout cela et un iQuelquechose smart (intelligent s’entend), tactile, brillant, doux et payant moyennant un joli crédit pour vous en convaincre et faire de vous un humain moderne et avisé. Amis, voisins, collègues, parents sont malades, dépressifs, meurent et vieillissent ; enfants naissent et grandissent. C’est la vie : la nôtre, la mienne, la tienne, la leur, celle qu’on nous chante, celle qu’on nous promet, qui s’offre à nos yeux et à nos oreilles. Bonnet blanc et blanc bonnet.

Tu es repartie. Comme depuis de nombreux mois maintenant, après être venue et après quelques jours. Ton parfum embaume mes nuits et sourd de tissus étreints et partagés. Ton souffle balaie mes pensées qui tournent lentement dans ma chambre vide où tu as laissé tes traces, ta patte, divers objets, des vêtements et des chaussures, autant de marques, d’indices, de menus trésors chargés de couleurs, d’odeurs, de soupirs, de tensions, de langueurs et d’érotisme, d’espoir, d’attente, de confiance, de questions, de certitudes piquetées de doutes et d’envies et d’interrogations qui me murmurent tout bas ou plus fort, le son des encore et des plus fort, les sons qui font que l’on n’est ni froid ni mort, que nous ayons raison ou bien tort, qui savent et demandent le raisonnable et l’impossible, le simple et l’indicible, le bonheur et la chaleur, la sérénité et la fins des peurs, des courses, des ennuis, du chaos.

La nuit et ses froides lumières pénètrent par la vitre où crépitent, tambourinent et s’écoulent successivement les larmes du ciel. Noël et la fin d’année s’en sont allés. Repos, fatigue, voyage, rencontres, découvertes, souvenirs, paroles, regards, confidences, interrogations, émotions se sont mêlés et chevauchés au gré de pâles rayons, du givre, du vent, de la chaleur cosy d’un poêle ou plus terne d’un radiateur, des éclats de voix, des propos péremptoires, des mots plus conventionnels, des discours plats ou empreints de profondeur, de retenue et d’émotion, de pudeur, de douleurs, des bulles et des flaveurs de vins blancs, paille ou ambrés, de viandes et d’autres mets qui ont accompagné ces moments rituels et en l’occurrence pour moi inédits en ces lieux et compagnies, près de toi et loin d’ici.

J’apprends : ombre et lumière des familles, décomposées, éclatées, recomposées ;  intérieurs et passés, inconnus, dévoilés, recoupés, rapiécés, colorisés ; je suis ébloui et désolé ; je désole ; je m’isole ; camisole ; farandole ; je flageole. Désabusé ? Cyclothymique ? Terre façonnée à l'ombre des interdits et des sans-objet, émaillée d'isolement et de dénigrement, cuite au four de l’hors-monde et de l’antisocial, nourrie de lectures, d'évasion mentale, de sciences dures et des mécanismes de la vie, envolée à la lumière des hommes dans le sein de Christine, aujourd'hui morte d’erreurs de codes, je joue lors l’autruche et poursuis mon apprentissage humain entre tes seins maternels et fascinants, Pandorryana.

Comprenne qui pourra. Interprète qui sait et qui me connaît. Qui vivra etc. dit le verrat. Jeux de mots, jeu de maux, je, deux, Meaux... La course de la Terre a relancé la durée des jours. Le destin croisa nos voies et nos doigts hier, lie nos vies par bribes et fils invisibles aujourd mains et trace le chemin pour demain. Je t’aime malgré et grâce à tout cela.

Bonne Année à vous qui passez par là !

 

 

Actus précédente : Visages Roulants & suivante : Tournent Les Pages et Gambade Truffe

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 21:56

Figés, fatigués, lisses, ridés, éveillés, attentifs, hautains, crispés, préoccupés, sereins, endormis, ravis, étonnés, mornes, fardés, agacés, désabusés, ailleurs, bâillant ou bayant aux corneilles, souriants, marrants, ingrats, balafrés, impassibles, droits, avenants, sévères, grêlés, boutonneux, doux, affables, émouvants, désirables, aimables, plein d’entrain, enfantins, cachés au creux d'une paire de mains, amoureux, langoureux, dédaigneux, anguleux, bécoteurs, taquins, chagrins, mutins, en lame de couteau, teigneux, crayeux, bronzés, blafards, hagards, couperosés, tachés, violacés, embroussaillés ou glabres, tonsurés, dégarnis ou chauves, avec des poches sous les yeux, multi-mentonneux, bouffis, gélatineux, au regard de Cléopâtre, de lacs nordiques ou d’éclats de jais, perdus ou vifs, torves ou carnassiers, au teint d’albâtre, olivâtre, cuivreux ou d’ébène, tous, je vous ai croisés, plus ou moins dévisagés ou juste discrètement observés, et vous avez un instant marqué ma rétine et mes pensées, et puis, indifférents et anonymes, vous vous êtes évaporés matin, midi et soir,  pressés d’aller travailler puis de rentrer après ce chemin plus ou moins long parcouru en des wagons cahotants et bondés ou un peu moins chargés de vie, d’âme, de peine ou d’indifférent mystère, et d’insondables amours torrides ou tortueuses comme hier, comme demain et comme toujours ; cerné de milliers de vies, je pensais à toi mon Amour, au destin qui nous unit, m’interrogeant sur demain et sur nos vies, sur le temps qui va et ne revient.

 

Actus précédente : Bulbes, Noix et Soleil & suivante : L'en-Nous Vaut ou Pas ?

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 19:12

A la noixCe jour dont la lumière décroît maintenant fut une journée d’automne remarquable : douceur et presque chaleur, soleil, et nature qui commence à plier bagages avec un mélange de couleurs éclatantes, d’activités animales estivales, de feuilles et de gros fruits: noix, châtaignes et autres pommes ou poires qui tombent, marque de la saison.

J’ai planté une partie des bulbes récupérés chez le Superpapy décédé cette année et qui ont désormais changé de jardin. Il en reste encore un bon stock dont je ne sais si j’aurai le temps de les enterrer avant l’arrivée du froid. Du coup j’ai pu aussi boucler la boucle des promesses faites à Christine : une partie de ces bulbes sont maintenant à l’abri entre son cercueil et le gazon qui le recouvre et pourront au printemps rajouter quelques fleurs sur sa tombe, et lui faire la fête qu’elle avait souhaitée !

J’ai lors de cette opération rencontré une dame que ma rencontre cisailles à la main a beaucoup intéressée mais aussi manifestement un peu dépitée. De fait, elle a eu ainsi l’occasion de lever le mystère qui l’intriguait depuis quelques temps : celui de ce gazon cerné de marbre et coupé ras et droit régulièrement comme par enchantement ; elle pensait que j’utilisais une machine sophistiquée ; « non point, lui ai-je dit, je me transforme juste régulièrement en coiffeur avec mes cisailles, une dosette d’huile de coude, une autre de patience, mon désir et mon devoir d’être fidèle à Christine en ce modeste entretien et une once de 'j’aime le travail bien fait'. »

Cette visite au cimetière m’a amené à m’interroger sur les dates et ma curiosité pour les nombres m'a appris qu’aujourd’hui, 27,5 mois ou 837 jours s’étaient écoulés depuis un certain 1er juillet et à peine moins depuis un certain autre 9 août…
Tant qu’à parler de nombres ce billet est le 200ème. Le compteur de visites de mon hébergeur s’incrémente régulièrement de milliers ; finalement le blog poursuit donc sa petite vie pépère et me permet de continuer à vider mon sac sur la toile sans faire de bruit et en retrait des tumultes de mes contemporains mammifères qui m’effraient, m’indiffèrent, m’agacent, m’émeuvent, me plaisent ou me fascinent et dont les visites parcimonieuses mais régulières me conviennent, sans le fracas vide de relais effrénés par les outils modernes et sociaux que sont tous ces inquiétants réseaux qui véhiculent autant d’amour et de messages importants que de calomnies et d’injures perfides et dangereuses.

Cette année la récolte de noix sera remarquable bien que les fruits présentent une bien plus grande hétérogénéité de calibre que les années précédentes… Le temps ma brave dame, le temps mon bon monsieur ; tout comme ces romarins, forsythias et autres rhododendrons qui ont repris le chemin de la floraison. Si ce ne sont pas des infos importantes que celles-là !

A bientôt

Actus précédente : Onze / Neuf / Deux Mille Onze & suivante : Visages Roulants

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Présentation

  • : Les Lettres d'Everes
  • : Un flux de mots forts : 15 ans de cancer ; la mort à 45 ans ; Christine m'a appris l'amour, l'humanité et la volonté de vivre ; écrire m'a permis de garder un équilibre funambule ; nouvelle vie sans balancier ni clé ni calendrier : j'espère ; Pandorryana, une lumière, aussi vive qu'inattendue a surgi ; ma vie est révisée de fond en comble ; trois ans ont passé ; j'aime toujours la vie.
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